8 mars : Les droits des femmes valent plus que des mots. Il faut des moyens !

Valérie Pécresse a présenté à la presse, à la veille du 8 mars, les mesures mises en place par la Région en matière d’égalité femmes-hommes. Certaines, que nous avons porté, sont à saluer, comme la création d’une cellule anti-harcèlement à la Région ou le soutien au dispositif « Téléphone grand danger » pour les femmes victimes de violences ; d’autres, trop souvent, relèvent d’intentions qui ne sont d’ailleurs pas toutes bonnes.
Au-delà des annonces, la mise en œuvre d’une politique d’égalité réelle entre les femmes et les hommes nécessite des moyens. Et sur le plan de l’investissement financier, le bilan est négatif : diminution de 30% du soutien financier au Centre Hubertine Auclert, centre régional de référence, ou encore diminution de plus de 50% du soutien aux actions en faveur de l’égalité femmes hommes.
Faire ces choix est éminemment politique. Y voir la main des élu-e-s de Sens commun, émanation de la Manif pour tous, qui font partie de la majorité de droite est juste. La suppression du soutien régional à la recherche scientifique sur les questions de genre ou encore l’arrêt de la diffusion auprès des lycéens d’une brochure sur la sexualité et la maîtrise de son corps ne sont que la partie émergée de l’iceberg réactionnaire.
Pour Céline Malaisé, présidente de groupe : « Le 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, permet de tirer un bilan sur l’action de la Région. Il faut des moyens conséquents et mener des politiques hors de l’influence de la Manif pour tous. La Région a des leviers. Valérie Pécresse veut agir auprès des associations pour qu’elles respectent le principe d’égalité femmes-hommes, pourquoi ne pas aussi conditionner l’attribution de subventions aux entreprises au respect de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ? »
Le 8 mars 2017
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