Mobilisé-e-s contre les suppressions de postes à la Région !

Depuis plusieurs mois, Valérie Pécresse a annoncé le déménagement du siège régional du 7ème arrondissement de Paris vers St-Ouen. Si notre groupe soutient le principe d’un regroupement des services régionaux sur un site unique en banlieue, les conditions dans lesquelles il s’opère, notamment en terme de réorganisation des services, sont inacceptables. L’exécutif régional profite en réalité du changement de locaux pour redéfinir les missions, bouleverser l’organisation du travail et in fine, supprimer 164 emplois.
En ouverture de la séance plénière du Conseil régional ce matin, Céline Malaisé a interpellé publiquement la présidente de région sur cette question. Valérie Pécresse s’est contentée d’esquiver, arguant qu’il n’y aurait « pas de réduction d’effectifs mais une réorganisation » tout en parlant de suppression de postes !
Pour la présidente du groupe Front de gauche : « Alors que la primaire de la droite bat son plein, Valérie Pécresse reprend les propositions des candidats visant à détruire la fonction publique territoriale. Il n’y a pas de hasard : la Région Ile-de-France est même un laboratoire où s’élaborent ces choix mortifères. »
Refusant ce sort, les personnels régionaux sont mobilisés. Après le référendum organisé par leurs syndicats la semaine dernière, qui a rassemblé près de 1000 agent-e-s contre les openspace, ils sont en grève et rassemblés devant le siège ce jeudi. Nos élu-e-s s’y sont rendus en délégation de soutien. Nous refusons la dégradation des conditions de travail et du service rendu aux Francilien-ne-s.
A 11 heures, Déclaration des élu-e-s Front de gauche sur le plan social :
Ce jeudi matin depuis 9h, les agent-e-s de notre collectivité sont rassemblée-e-s devant le siège régional. Ils contestent une réorganisation des services à marche forcée, la mise en place d’openspace dans le nouveau siège et la suppression programmée de 164 emplois.
Interpellée par plusieurs groupes de gauche sur cette question, notamment par Céline Malaisé en question d’actualité, Valérie Pécresse a refusé de prendre ses responsabilités. La présidente de la première région de France a tout bonnement refusé de suspendre de quelques minutes la séance régionale pour recevoir les personnels.
Devant cette attitude de fermeture au dialogue social, les élu-e-s Front de gauche refusent de siéger dans l’hémicycle, jusqu’à la fin de la grève à 12h.
Le 17 novembre 2016
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