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COP RÉGIONALE : DERRIÈRE LA COMMUNICATION UN BILAN ÉCOLOGIQUE INDÉFENDABLE !

15 Sep 2020 | Communiqués, Intergroupe

À la veille de la COP régionale, organisée par Valérie Pécresse, les élu·e·s de gauche et écologistes dénoncent une opération de communication opportuniste. Une COP francilienne aurait pu être le vrai rendez-vous de changement vers une transition écologique en Île-de-France en s’appuyant sur la société civile. C’est ce que nous réclamons depuis près de 5 ans. Si Valérie Pécresse organise – en dépit d’un contexte sanitaire qui devrait appeler à la prudence – cette conférence en pleine campagne électorale, c’est pour rattraper par des promesses ses nombreux reculs tout au long de son mandat.

Les objectifs de l’Accord de Paris ou du Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) ne seront pas atteints en Île-de-France. Les effets de la pollution de l’air n’ont jamais été aussi forts alors que des records de chaleur sont encore annoncés cette semaine. Des milliers d’hectares d’arbres et de forêts montrent des signes très inquiétants de stress hydrique dans la région, le monde agricole francilien est, chaque année, toujours plus impacté par les inondations.

Cette situation dramatique, c’est aussi le bilan de Valérie Pécresse.

La politique environnementale de la droite r.gionale depuis 2016, c’est 250 millions d’euros investis dans un plan route, avec pour seul effet d’augmenter le nombre de véhicules moteur thermique circulant en Île-de-France, le soutien aveugle aux industries émettrices de CO2 et toxiques à l’instar de l’extension de la cimenterie Calcia dans les Yvelines, ou encore le projet inutile d’extension du T4 . Roissy Charles de Gaulle.

La Région avait pourtant les moyens d’agir pour engager la grande transition écologique qui s’impose et préserver le cadre de vie des Francilien.nes. Rien n’a été fait sur le fret ferroviaire, même quand l’alarme a été lancée par la disparition de la ligne Perpignan-Rungis. Le résultat, c’est toujours plus de camions sur nos routes. En 2016, la politique de rénovation énergétique des bâtiments a été abandonnée pendant 3 ans. Ce sont 150 millions d’euros de désengagement de l’action publique que Valérie Pécresse a réalisé sur ce secteur. Surtout : comment prétendre mener une politique de transition écologique quand les transports en commun se dégradent un peu plus chaque jour, comme le démontre un récent rapport de la Chambre régionale des Comptes, et que la région soutient toujours le CDG Express ?

Une COP, ce doit être l’aboutissement d’un processus de concertation associant l’ensemble des parties prenantes du territoire : collectivités locales, acteurs économiques, associatifs, syndicats et citoyen.nes. Une COP doit présenter un diagnostic et déboucher sur une feuille de route précise et des engagements pour l’ensemble des acteurs qui y participent.

Valérie Pécresse préfère la communication à la concertation.

A 6 mois de la fin de son mandat, il lui sera plus simple de faire des promesses au frais du contribuable plutôt que de rendre compte de son inaction, et ce sont le climat, les Francilien.nes et leur qualité de vie qui en payent le prix.


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