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Alors que coût de la rentrée pour les ménages a progressé de 7,1% en 2025 selon la Confédération Syndicale des Familles, la droite régionale participe à la dégradation du pouvoir d’achat des familles.

Dès le 1er septembre 2025, le forfait de transport Imagine R augmentera une nouvelle fois de 9,90 €, soit une hausse annuelle de 2,8%. Pour rappel, le prix du forfait Imagine R annuel a augmenté six fois sous la Présidence de Valérie Pécresse, passant de 333,90 € en 2016 à 392,30 € en 2025, soit une hausse cumulée de 17,5% et 58,40 €. Cette hausse concerne tou.tes les élèves du collège, du lycée, les étudiant.es et les apprenti.es, soit plus de 1,2 million de jeunes de moins de 26 ans. Elle intervient alors que plusieurs départements dirigés par la droite ont supprimé partiellement ou en totalité leurs aides à la mobilité.

La fin des subventions départementales pour la carte Scol’R concernant les élèves utilisant les transports scolaires pour se rendre au collège ou au lycée pèse aussi lourdement dans le budget familial de rentrée.

La mise en place fin 2024 d’une aide de 100 euros n’a pas compensé les décisions prises par les départements et les hausses répétées de l’abonnement Imagine R décidées par Valérie Pécresse depuis 2016. A titre d’exemple, 100% des lycéens du Val-de-Marne bénéficiaient du remboursement, par le Département, de 50% de leur carte Imagine R soit 187,20 € pour l’année scolaire 2024-2025. Malgré l’aide régionale de 100€, la perte de pouvoir d’achat pour les familles reste de 87,20 € par lycéen. Cette perte est croissante car, conformément à l’accord Beaune-Pécresse du 26 septembre 2023, les tarifs poursuivront leur progression chaque année jusqu’en 2031.

Autre atteinte au pouvoir d’achat, les tarifs de la restauration scolaire dans les lycées publics d’Île-de-France augmenteront une nouvelle fois le 1er septembre 2025. Malgré sa communication, la droite régionale n’honore pas la promesse de gel des tarifs face à l’inflation. Après une augmentation de 1,98% appliquée en 2024 pour 9 tranches du quotient familial sur 10, une nouvelle hausse de 1,91% concernera les dernières tranches du quotient familial soit près de 40% des familles. Depuis 2023, 47% des demi-pensionnaires ont subi une hausse comprise entre 30 à 45 € par élève et par an. Depuis 2023, les dernières tranches du quotient familial, soit près de 40% des familles, ont connu une hausse cumulée de 11,7%. Depuis 2016, cette hausse dépasse 14% pour ces mêmes familles.

Côté bâtiments, l’objectif de 30 000 places créées ou rénovées dans les lycées franciliens avant 2027 ne sera pas tenu. Les opérations de rénovation et de constructions de nouveaux lycées enregistrent d’importants retards qui sont dissimulés par l’exécutif.

Toutefois, le haut niveau d’investissement dans les lycées devrait être maintenu en 2025 malgré une cure d’austérité inédite dans le budget régional. Les investissements réalisés restent néanmoins très en dessous de la propagande de l’exécutif régional : alors qu’il revendique 1 milliard d’euros investi chaque année dans les lycées, le compte administratif 2024 en enregistrait 456,54 millions d’euros en crédit de paiement… bien loin du milliard d’euros ! De plus, les crédits de paiement sont en baisse en 2024 par rapport à 2023 (456,54 en 2024 contre 464,18 millions d’euros en 2023) !

Pour permettre le fonctionnement courant des lycées, le montant de la dotation globale de fonctionnement 2026 des lycées publics doit être voté le 24 septembre 2025. Ce montant sera déterminant pour les établissements alors que l’exécutif régional a sévèrement amputé cette dotation en 2023 et ne l’a pas compensé depuis… et la rabotant encore pour certains lycées en 2025.

Nous veillerons à ce que cette dotation obligatoire, permettant le fonctionnement des établissements, soit revalorisée pour tenir compte de l’inflation et du rattrapage nécessaire après les ponctions opérées ces dernières années sur les budgets des établissements par la droite régionale.

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